Les eaux les plus poissonneuses de la planète se trouvent en Islande. Pour le plus grand plaisir des pêcheurs de loisir. Armés de leur canne à pêche, ils sillonnent les fjords, lacs et rivières du pays, entourés de sites exceptionnels.
De quoi inspirer les artistes du monde qui nous immergent, tant en littérature qu’au cinéma, dans cet univers d’aventures et de libertés. La série islandaise Blackport, diffusée sur Arte et Grand Prix du Jury au festival Série Mania, parle de cette culture maritime forte, sous l’angle des quotas de la pêche industrielle.
Les vikings d’Islande n’ont exploité que sommairement les ressources halieutiques. Il a fallu attendre plus d’un millénaire pour que les Islandais prennent conscience des richesses de leurs fonds marins. Un millénaire et le passage des marins-pêcheurs bretons et anglais. Si les premiers ont noué des liens forts avec les Islandais, les seconds sont entrés en conflit. Un conflit maritime avec l’Angleterre, la Guerre de la Morue, qui aura duré plus de vingt ans. L'Histoire de la pêche en Islande s'est accéléré sur la fin du second millénaire.
Au sortir de cette guerre, l’Islande a mis en place une stricte législation et une règlementation de la pêche industrielle. Son principal objectif est la préservation de la biodiversité et la protection de l’environnement aquatique. A travers les quotas et la surveillance, l’Islande souhaite proposer des poissons frais et de qualité optimale. La gastronomie pescétarienne islandaise est d’ailleurs un délice. Reste à savoir s’ils maintiendront ce cap de l’écoresponsabilité en ce qui concerne la chasse à la baleine et continuent à miser sur le tourisme via l’observation des cétacés.