Quand les vikings de Norvège accostent l’Islande, ils découvrent une terre sauvage au coeur de l’Atlantique-Nord peu encline à une vie simple. Très vite, les colons installent des fermes sur les côtes et vivent d’une économie pastorale. La pêche, surtout la chasse à la baleine, n’est que secondaire. Elle ne sert que comme chasse de subsistance.
Par raréfaction de bois, les bateaux de pêche manquent. Les colons préfèrent pêcher dans les fjords, lacs et rivières d’Islande plutôt que de s’aventurer en haute mer, trop dangereuse.
Quelques vikings conservent cependant l’héritage de leurs ancêtres norvégiens. Ils pratiquent une chasse à la baleine en Islande peu commune. Certains marins partent en mer à bord de leur petits navires. Leur technique consiste à empêcher les cétacés de fuir ou de nager vers le large. Armés sommairement, ils forcent les baleines et dauphins à gagner la côte.
A une eau peu profonde, les vikings d'Islande parviennent ainsi à capturer et tuer facilement ces créatures marines. Par la suite, ils abandonnent cette méthode aléatoire. Il leur est plus simple d'attendre patiemment qu’une baleine bleue, qu’un cachalot ou qu’une baleine à bosse s’échouent sur les plages islandaises.