La gastronomie islandaise n’est pas la plus réputée du monde. Entre les testicules de bélier et la tête de mouton bouillie, on comprend pourquoi. Pourtant l’essentiel des repas islandais est à base de poissons. Le riche marché aux poissons de Reykjavik, Fiskmarkaðurinn, le confirme. Cuisiné de toutes les façons possibles, le poisson régale les papilles des îliens : en soupe, en papillote, à la poêle, à la vapeur, et surtout séché. Morue, saumon, truite, omble, cabillaud, aiglefin et même requin, le poisson séché est une spécialité islandaise.
En vous baladant dans les villages, vous apercevez régulièrement des installations où sont suspendus divers poissons. Contrairement au hareng saur, fumé et séché au feu de bois, en Islande le poisson se sèche au vent sur plusieurs mois. Comme le Hakarl, la viande de requin est séché après avoir été enterré quelques semaines sous terre. L’autre technique de séchage consiste à étaler le poisson sur de grands plaques, de les recouvrir de sel, puis d’un filet.
Le poisson séché islandais (Harðfiskur) est très riche en protéines, vitamines et oméga 3. Il peut se déguster en apéritif ou en en-cas, l’équivalent de notre sandwich. Vendu en sachet, il paraît peu ragoûtant. Pourtant, malgré un fumet fort, le goût reste agréable en bouche. Les piscivores et ichtyophages apprécieront le goût… Quelques repas islandais sont décrit sur Adventures.com. Et le mini-documentaire d'Hervé Cuisine avec recettes de poissons.