Confrontés à la réalité de leur difficile vie, certains islandais sont prêts à tout pour améliorer leur ordinaire. La sorcellerie entre alors en jeu : à coup de sortilèges, de runes et, pour la magie la plus noire, d'appel au Diable, aux démons et à la nécromancie.
La plupart du temps, les Islandais cherchent juste à se protéger. Du feu, de la maladie ou des voleurs. Parfois, ils cherchent à gagner plus d'argent. Mais certains furent condamnés pour des faits plus graves : ils auraient provoqué des tempêtes, des maladies graves ou pire, la mort.
Un temps tolérées, ces pratiques pourtant traditionnelles vont être interdites en Islande par l'Église luthérienne. Dès le milieu du XVIe siècle, les pasteurs vont organiser les premiers procès pour faits de sorcellerie.